Bandes dessinées

Les microglies, gardiennes du cerveau

Creative Commons (CC) BY-ND 4.0

© University of Luxembourg


ARTISTE

Andy
ANDY GENEN

Dès son plus jeune âge, Andy Genen (né en 1979) a toujours été fasciné par
l’univers de la bande dessinée. Après avoir étudié la bande dessinée à l’Institut
St-Luc à Bruxelles, il a commencé sa carrière en tant que dessinateur / illustrateur
indépendant et a depuis lors illustré de nombreux projets en tous genres. Dans le
domaine de la BD, il est connu entre autres pour la trilogie de De leschte Ritter
créée avec Lucien Czuga, ainsi que pour diverses collaborations avec John Rech
(notamment Dream Catcher, Alex & Tun…). Parmi ses créations en solo, on trouve
De Roude Puma et sa récente série Tow & Tank.

Domaines artistiques
plutôt léger, cartoonesque

 

Contributions au projet LUX:plorations :
Au cœur d’un panneau solaire
Les microglies : gardiennes du cerveau

Qu’est-ce qui vous a motivé à participer au projet LUX:plorations ?
“Toujours à la recherche de nouveaux défis, je suis heureux chaque fois que je peux m’attaquer à des projets venant de directions différentes en général. Comme je suis convaincu du pouvoir didactique de la bande dessinée lorsqu’il s’agit d’expliquer toutes sortes de sujets différents de manière compréhensible, faire de la bande dessinée sur des sujets scientifiques est une évidence pour moi.”

Qu’avez-vous préféré au sujet de LUX:plorations ?
“Tout d’abord, j’aime travailler sur de nouveaux sujets que je ne connaissais pas beaucoup (ou pas du tout) auparavant. Cela me permet de m’impliquer dès le départ car je dois commencer par  » entrer  » dans le sujet, ce qui signifie que je travaille sur chaque sujet en partant de zéro ET que j’apprends moi-même de nouvelles choses au fil du temps. Cela m’aide à garder les choses fraîches pour moi.

Mais ce que j’ai le PLUS aimé dans ce projet particulier, c’est le travail d’équipe ! Avant de commencer, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. La création de bandes dessinées est un métier unique et particulier, et travailler avec des personnes novices dans ce domaine n’est pas toujours facile, pour les deux parties. Mais les deux équipes avec lesquelles j’ai travaillé ont fait un travail extraordinaire, du début à la fin ! Elles avaient des idées vraiment intéressantes et une vision claire de l’histoire qu’elles voulaient raconter. De plus, elles ont réussi à m’enseigner tous les faits scientifiques et le contexte dont j’avais besoin et ont été très réactives lorsqu’il s’agissait de me fournir des informations ou du matériel supplémentaires. D’autre part, ils m’ont fait confiance pour apporter ma vision à leurs histoires et ont toujours été ouverts à mes idées. Ils étaient toujours enthousiastes et impliqués et apportaient toujours des idées et des contributions intéressantes afin d’améliorer encore plus les histoires.”

Quel a été votre principal défi ?
“L’un des plus grands défis en matière de bandes dessinées éducatives est de trouver le bon équilibre entre la narration et le contenu scientifique. Si l’on s’appuie TROP sur l’histoire elle-même, les gens n’apprennent pas grand-chose sur le sujet. Mais si vous négligez l’histoire et ne parlez que de science, vous vous retrouvez avec une collection ennuyeuse d’informations factuelles sans aucune motivation cohérente et intéressante. Il faut donc toujours être conscient de cette frontière ténue et essayer de jongler le mieux possible pour trouver le bon équilibre entre ces deux pôles.”

SCIENTIFIQUES/AUTEURS

Shubra
SHUBHRA ACHARYA

« Je travaille actuellement à la délimitation du rôle des longs ARN non codants dans la maladie de Parkinson. Le projet vise à trouver un nouveau biomarqueur qui permettra d’améliorer le diagnostic et le traitement de la maladie de Parkinson. »

Domaines d’études
La maladie de Parkinson

Affiliation
CardioVascular Research Unit, Department of Population Health
Luxembourg Institute of Health (LIH)

 

Contributions au projet LUX:plorations :
Les microglies : gardiennes du cerveau

Qu’est-ce qui vous a motivée à participer au projet LUX:plorations ?
« La communication est un aspect très important de la recherche, surtout lorsqu’il s’agit d’éduquer de jeunes esprits en développement. LUX:plorations a été une très bonne initiative pour apprendre à communiquer les résultats de nos recherches, non seulement aux étudiants, mais aussi à des personnes d’horizons différents. »

Qu’avez-vous préféré au sujet de LUX:plorations ?
« Les cours avec les devoirs et les travaux de groupe, même en période de pandémie, ont été très bien faits. J’ai également découvert différents projets de recherche, autres que mon domaine de recherche, actuellement en cours au Luxembourg. »

Anna
ANNA SCHMITT

« J’étudie l’activité neuronale d’adultes surdoués lorsqu’ils sont exposés à différents stimuli visuels tels que des mots, des symboles, des chiffres, des objets et des visages. L’activité neuronale est naturellement produite par le cerveau. Pour la mesurer, j’utilise l’électroencéphalographie (EEG) : grâce à des électrodes placées sur la tête de mes participants, je peux analyser l’activité des neurones. »

Domaines d’études
La douance de l’adulte

Affiliation
Department of Behavioural and Cognitive Sciences (DBCS), Institute of Cognitive Science and Assessment (COSA)
University of Luxembourg

 

Contributions au projet LUX:plorations :
Au cœur d’un panneau solaire
Les microglies : gardiennes du cerveau

Qu’est-ce qui vous a motivée à participer au projet LUX:plorations ?
« J’ai participé à LUX:plorations en raison de mon intérêt pour la communication scientifique à un large public. »

Qu’avez-vous préféré au sujet de LUX:plorations ?
« Ce qui m’a le plus plu, c’est l’interdisciplinarité. Travailler avec d’autres chercheurs était intéressant et instructif. »

Quel a été votre principal défi ?
« Le plus grand défi a parfois été de gérer mes autres projets de recherche. Mais l’effort en valait la peine. »

Sonja
SONJA FIXEMER

« J’étudie la diversité (en termes de forme et de fonction) des cellules immunitaires, appelées microglies, dans le tissu cérébral post-mortem de patients atteints de la maladie d’Alzheimer. L’objectif est d’identifier des sous-groupes potentiellement toxiques qui pourraient constituer de nouvelles cibles pour le développement de thérapies. »

Domaines d’études
La maladie d’Alzheimer

Affiliation
Laboratoire du Prof. Dr. Alexander Skupin (Integrative Cell Signaling) et laboratoire du Prof. Dr. Michel Mittelbronn (Luxembourg Centre for Neuropathology), Luxembourg Centre for Systems Biomedicine (LCSB)
University of Luxembourg

 

Contributions au projet LUX:plorations :
Les microglies : gardiennes du cerveau

Qu’est-ce qui vous a motivée à participer au projet LUX:plorations ?
« J’ai été très impressionné par la première édition de cette série de bandes dessinées l’année dernière, ce qui m’a incitée à montrer au public qu’ici, au Luxembourg, nous menons également des recherches sur la maladie d’Alzheimer et que les cellules immunitaires appelées microglies pourraient jouer un rôle important ! »

Qu’avez-vous préféré au sujet de LUX:plorations ?
« Je pense qu’en tant que chercheurs, nous devrions toujours rendre nos résultats accessibles aux non-spécialistes et essayer de susciter l’intérêt de la prochaine génération pour la recherche ! En ce sens LUX:plorations est une façon créative de présenter des sujets complexes de recherche à un public varié voire jeune. « 

Quel a été votre principal défi ?
« Le plus grand défi pour moi dans ce projet était sans aucun doute de limiter la quantité d’informations que nous pouvions inclure dans la bande dessinée afin qu’elle reste intéressante et simple. Vous voulez tout dire sur vos recherches, mais pour cela, il aurait fallu créer une bande dessinée entière ! »

Anouk
ANOUK EWEN

« J’étudie le rôle des modifications post-traductionnelles dans le système immunitaire inné. »

Domaines d’études
L’immunité innée

Affiliation
Experimental and Molecular Immunology Group, Department of Infection and Immunity
Luxembourg Institute of Health (LIH)

 

Contributions au projet LUX:plorations :
Les microglies : gardiennes du cerveau

Qu’est-ce qui vous a motivée à participer au projet LUX:plorations ?
« Je voulais atteindre le public et communiquer mes recherches. La crise sanitaire actuelle nous montre à quel point il est important de communiquer sur la science. Et à mon avis, il n’y a pas de meilleure façon de le faire que de le faire en étant créatif ! »

Qu’avez-vous préféré au sujet de LUX:plorations ?
« J’ai vraiment apprécié de travailler au sein d’une équipe formidable ! C’était agréable de travailler avec des dessinateurs de BD luxembourgeois et de combiner l’art, la créativité et la science. »

Quel a été votre principal défi ?
« Ça a été d’expliquer notre sujet en quelques mots seulement, mais de manière compréhensible. »

MENTORE

Jessica
JESSICA BURTON

Jessica Burton est chercheuse au Luxembourg Centre for Contemporary and Digital History (C2DH). Dans le cadre du projet Popkult60, elle étudie la relation entre les transferts européens de bandes dessinées dans les années 1960. Ancienne éditrice de bandes dessinées pour Titan Comics, pour des titres tels que Doctor Who, elle se spécialise dans l’étude des bandes dessinées. Elle est mentore pour LUX:plorations et enseigne l’histoire la bande dessinée à l’université.

Domaines d’études
Bande dessinée, histoire, transferts interculturels, culture populaire

 

Contributions au projet LUX:plorations :
Devenir actrice du changement
Chroniques du quai 6
Au cœur d’un panneau solaire
Les microglies : gardiennes du cerveau

Qu’est-ce qui vous a motivée à participer au projet LUX:plorations ?
“Je crois vraiment au pouvoir de la bande dessinée pour informer et éduquer, et j’ai donc sauté sur l’occasion d’aider mes collègues doctorant·es à apprendre à raconter leur recherche sous forme de bande dessinée.”

Qu’avez-vous préféré au sujet de LUX:plorations ?
“Observer les doctorant·es travailler sur leurs idées et les voir s’engager avec les artistes pour obtenir un produit final extraordinaire.”

Quel a été votre principal défi ?
“Trouver l’équilibre entre suggérer des idées et laisser aux participant·es un maximum de créativité.”

SUPERVISEUR

Oliver
OLIVER GLASSL

Oliver Glassl est un professionnel en gestion de l’éducation bénéficiant d’une longue expérience dans l’enseignement universitaire et l’élaboration de programmes de formation. Il est notamment titulaire de diplômes en orthophonie-logopédie, ainsi qu’en gestion d’entreprise. Ses recherches dans le domaine de la rééducation neurologique ont donné lieu à plusieurs publications. Il travaille actuellement pour la Doctoral School in Science and Engineering (DSSE) à l’Université du Luxembourg et est membre de l’équipe DESCOM.

Domaines de travail
Gestion de l’enseignement

 

Contributions au projet LUX:plorations :
Les microglies : gardiennes du cerveau
Les chroniques du quai 6

Qu’est-ce qui vous a motivé à participer au projet LUX:plorations?
“Le monde devient de plus en plus complexe, sous l’impulsion de la science et de la recherche. Il est donc de la responsabilité de toute institution de recherche de mettre les connaissances scientifiques à la disposition d’un public profane de manière compréhensible.”

Qu’avez-vous préféré au sujet de LUX:plorations ?
« J’ai beaucoup apprécié de collaborer simultanément avec des scientifiques et des artistes. Même si ces domaines peuvent sembler assez différents à première vue, ils convergent lorsqu’il s’agit de l’importance de la créativité. Participer à ce processus a été une expérience très inspirante. »

Quel a été votre principal défi ?
« Attendre l’arrivée des cartons contenant les bandes dessinées terminées. »

SUPERVISEUR ACADEMIQUE